Reçus d'Allemagne autour du 10 décembre de l'année dernière, les rosiers Kordes ont pu être plantés durant les jours qui ont suivis, en effet le temps doux et humide était plutôt favorable. La terre était certes collante mais il ne fut guère difficile de creuser, la bêche Fiskars a d'ailleurs été d'une grand secours. Un plan d'ensemble avait été tracé à l'avance, si bien que je savais où installer chaque rosier.
Je ne crois pas avoir jamais planté autant de rosiers et pour éviter la saturation j'ai étalé la plantation sur plusieurs jours. En fin de compte, ce fut fait avec beaucoup d'enthousiasme, sans parler du bonheur que procure l'anticipation des floraisons à venir. Tous ces nouveaux rosiers ont de fort beaux bourgeons qui sont très prometteurs, seul Laguna semble avoir souffert d'une gelée assez forte qui s'est produite fin décembre. Il devrait repartir sans peine au printemps.
Le groupe le plus important (14 rosiers) a pris place dans le massif des quatre saisons qui est maintenant entièrement dédié aux roses modernes. Les rosiers anciens George Dickson, Schneezwerg et Boule de Neige ont été déplacés dans un autre massif. Les variétés allemandes y dominent désormais à côté de quelques belles anglaises et d'un magnifique rosier français de chez Meilland, Line Renaud. Les rosiers roses et rouges ont été groupés dans la partie gauche avec les bulbes de printemps, les hellébores et les juliennes des dames. En été, des zinnias nains rouges et roses les accompagneront.
Les rosiers jaunes, Innocencia (blanc) et Novalis (mauve) ont été plantés à l'avant du massif. Des vivaces dans les mêmes tons leur sont associées: des soleil, des rudbeckias et des hémérocalles.
Les quatre nouveautés orange ont été été installées dans le massif sud est. Au printemps, des hémérocalles doubles orange et des coreopsis grandiflora issus de mes boutures les rejoindront.
Les deux rosiers arbustifs Rugelda et Postillo sont venus combler les vides qui restaient dans la haie de rosiers qui longe le chemin. Les grimpants Jasmina, Golden Gate et Laguna ont été installés dans le massif qui marque la limite sud du jardin, la rose de Tolbiac a trouvé place au potager. Une boite d'engrais organique, 50 litres de terreau plantation, 80 litres de compost maison ont été nécessaires pour aider ces beaux rosiers à s'installer pour de bon dans la terre ingrate du jardin. A présent, la patience est de mise car il faudra attendre le printemps pour les voir s'étoffer. Déjà, de nouveaux projets de plantation commencent à germer. La passion des roses ne faiblit décidément pas!
© Ma Planète Jardin, 01/2015