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jeudi 30 mai 2019

'Kölner Flora', un rosier Kordes paré de toutes les qualités


Le sol de mon jardin est pauvre, superficiel et souvent très sec dès la fin du printemps, des conditions qui ne sont pas vraiment optimales pour la culture des rosiers. Tous mettent au moins 3 ou 4 ans pour s'y installer et ils ne donnent toute leur mesure qu'au bout de 6 ou 7 saisons. Evidemment, il faut nuancer, certains comme les Noisette, les hybrides de moschata ou de wichuraiana, de même que la plupart des hybrides modernes  comme Line Renaud ou Sourire d'orchidée se plaisent énormément chez moi alors que d'autres familles de rosiers comme les Portand ne donnent pas grand-chose. J'ai perdu ainsi Comte de Chambord (que je replanterai malgré tout dans un  autre massif), Rose de Resht végète et Yolande d'Aragon fleurit bien mais reste de taille modeste.


Je suis en revanche très surpris par la vitesse avec laquelle Kölner Flora, un  rosier Kordes planté à la fin décembre 2014 s'est acclimaté. Sa vigueur, sa bonne santé et sa nature extrêmement florifère sont peu communes. En à peine 5 ans, il est devenu le plus grand de tous les rosiers du grand massif adossé à la terrasse. Il forme un très bel arbuste de plus d'1,50m de haut et de large aux proportions très harmonieuses. Des capacités d'adaptation que je n'ai encore jamais constatées dans mon jardin



Je l'avais taillé assez court assez court à la fin de l'hiver pour réduire un peu son encombrement, ce qui ne l'a pas empêché de retrouver sa silhouette imposante. Je ne m'explique pas cette ardeur à pousser d'autant plus que le sol a cet endroit est  très maigre et que la roche calcaire n'est  pas loin




Introduit et commercialisé par Wilhelm Kordes' Söhne depuis 2014 et ainsi nommé en hommage au jardin botanique de la ville de Cologne- Köln en allemand-, Kölner Flora (ou Flora Colonia) est un rosier arbustif bien ramifié au port dressé mais sans raideur qui porte jusqu'à la base un abondant feuillage vert foncé et brillant indemne de toute maladie Sa floraison s'étale de la m-mai au début septembre (un exploit chez moi), ce qui en fait un des rosiers les plus remontants de mon jardin.




Ses boutons turbinés s'ouvrent en roses opulentes ayant la forme de coupes bien pleines (plus de 40 pétales). Solitaires ou réunies en bouquets, elles se distinguent par leur coloris  rose indien délicatement suffusé d'abricot.




Ses fleurs tiennent longtemps quel que soit le temps et exhalent  un parfum envoûtant  et pénétrant de rose où les notes puissantes et épicées de la myrrhe et de l'anis sont tempérées par des nuances florales douces et sucrées (notamment d'ylang-ylang et de fleur de frangipanier). Cette rose d'exception a du reste été maintes fois primée pour son parfum.




Cette merveille de rose qui rappelle incontestablement les variétés anciennes est chez moi mise en valeur par des nepetas et des alchémilles qui accentuent son côté nostalgique. Je la recommande à tous les amateurs de belles roses parfumées. Quant à moi, je ne manquerai pas de planter d'autres rosiers arbustifs Kordes tant il sont faciles à réussir.




Sous peu c'est Herzogin Christiana, un autre rosier Kordes aux fleurs très doubles d'une teinte délicate, qui attirera le regard. Je suivrai son épanouissement avec beaucoup d'intérêt.



© Ma Planète Jardin, 05/2019

lundi 27 mai 2019

Association de rosiers anciens et modernes



L'avantage avec la rose, reine des fleurs qui occupe avec raison une place de choix dans de nombreux jardins, c'est qu'elle se suffit à elle-même. Un seul rosier, ancien ou moderne, planté en isolé suffit à imposer sa présence et à embellir l'espace où il se trouve. Pour ma part, je ne les plante jamais seuls mais en groupes de différentes variétés ou bien associés à d'autres végétaux.


Des rosiers grimpants plantés côte à côte sont parfaits en arrière-plan d'un massif de vivaces. Bouquet d'or, Lamarque et Paul's Scarlet Climber remplissent cet office chez moi.  Les deux premiers remontent bien en été et mettent en valeur les vivaces estivales qui fleurissent à leur pied en valeur.


Sur le côté est du potager, Paul's Scarlet Climber tient compagnie à Chaplin's Pink, au jeune Laguna  et au puissant Super Fairy qui fleurira plus tard.




Les rosiers anciens qui prennent parfois la forme de grands arbustes au port souple sont très beaux si on les marie entre eux mais il faut prévoir beaucoup de place. C'est le cas dans le grand massif qui borde a terrasse. Geraniums vivaces, delphiniums, campanules à fleurs de pêcher et teucrium hircanicum sont également présents mais pas encore vraiment épanouis. Les vraies stars sont pour l'heure les rosiers.

 La Sevillana tranche joliment avec les fleurs roses de Gertrud Jekyll.
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Penelope et Honorine de Brabant, devenu splendide en quelques saisons seulement.


   
Felicia et et Pink Prosperity qui débute sa floraison. Près d'eux, j'ai planté Cornelia, qui peine un peu à s'installer, ainsi que Moonlight et Elmshorn l'hiver dernier.



Madame Isaac Pereire s'associe facilement à Salet qui derrière lui donne ses premières fleurs.



Sur la droite du massif, Buff Beauty, qui est devenu un petit grimpant, attire le regard avec ses roses d'une jaune abricot très doux.


Dans la partie sud du jardin, c'est le duo Fritz Nobis/Albertine qui joue les vedettes.




Sans oublier le tout jeune Lemon Rambler qui côtoie sans complexe la sublime Ghislaine de Féligonde non encore totalement éclose.



 
La rose -ancienne surtout mais aussi moderne- occupait jadis une place marginale dans mon jardin mais son univers fascinant et envoûtant à fini par le conquérir tout à fait.

© Ma Planète Jardin, 05/2019

samedi 18 mai 2019

Un mois de mai fleuri et coloré


La très grande sécheresse qui a régné l'an dernier  fut  assez éprouvante pour le jardinier soucieux de soutenir les floraisons et de préserver les jeunes plantations. Elle est loin d'être terminée car la pluviométrie reste très déficitaire dans ma région depuis le mois de juillet 2018. Pourtant, grâce aux quelques pluies de ce mois de ma, aux températures douces et au fort ensoleillement du début du printemps, les floraisons sont généreuses et parfois très précoces. Equipé d'un tout nouvel appareil numérique performant, il me prend à nouveau l'envie d'immortaliser certaines scènes


La plus belle surprise vient des iris qui n'ont jamais été aussi beaux. Tous proviennent des jardins de mes proches, j'y tiens donc beaucoup. Il faudra  toutefois que j' en ajoute dans les tons blancs, orange, saumon et bleu pâle que je n'ai pas.




Déjà, la saison des roses est bien entamée chez moi, en fait elle est de plus en plus en avance. Régénéré par une taille sévère étalée sur plusieurs années Mme Alfred Carrière a retrouvé sa splendeur.



Enfin, son pied n'est plus dégarni et porte même quelques roses



Etoile de Hollande grimpant, dont la véritable nuance de couleurs ressort bien grâce à mon nouvel appareil photo croule sous les roses. Son arche, elle, plie sous le poids des ans, une nouvelle sera installée après sa floraison.


Etoile de Hollande Clg associé à un cotinus et à un noisetier pourpres

Buff Beauty, Pénélope, Thérèse Bugnet et Bouquet d'or sont superbes.



Mutabilis


Je ne saurais oublier Lamarque près duquel se trouve Rose de Tolbiac un jeune rosier Kordes




Les rosiers Bourbon, encore jeunes, sont très prometteurs. Mme Isaac Péreire est impressionnant par la vigueur et l'opulence de ses fleurs au parfum envoûtant qui rappellent les pivoines.Mme Ernest Calvat, Honorine de brabant et Louise Odier poussent moins vite mais leurs roses sont belles.



Beaucoup de rosiers jaunes ou orange seront à leur apogée sous peu

Schöne vom See



Tequila


Rugelda

Plutôt tardif  d'habitude, The Prince offre en mai ses roses au coloris profond..



Parmi les vivaces, alchémilles et juliennes des dames qui prennent le relais des ancolies défleuries de même que le ceraiste, un couvre sol solide et très florifère, jouent les vedettes.



Même si leur taille est encore modeste les sapins bleus, notamment abies koreana Silberlocke et picea pungens Edith m'enchantent.





Il y a quand même deux fausses notes que je n'hésite pas à dévoiler. Jadis magnifiques, les grandes pervenches qui ceinturent l'érable pourpre dépérissent sans que je sache pourquoi. Il va me falloir rabattre sans tarder tout ce feuillage jaune et brun  vraiment trop laid




Je devrai aussi trouver une solution pour empêcher le rosier Fritz Nobis au demeurant très fleuri de s'écrouler et d'envahir Raubritter planté à cote de lui.





Malgré ces deux problèmes sans gravité, que de satisfactions et de sérénité apportées par le jardin en ce printemps 2019.




© Ma planète Jardin, 05/2019