jeudi 23 octobre 2025

Quelques asters bien fleuris en octobre


Les conditions climatiques cahotiques de cette année 2025 n'ont pas réussi a tous les  asters du jardins. Certains, présents depuis des années, ont succombé à la chaleur et à la sécheresse de l'été après avoir souffert pendant plusieurs saisons ce qui m'a amené à repenser entièrement leur emplacement. Quand l'espace se fait rare, cela peut se transformer en gageure.

C'est dans les massifs protégés du soleil brûlant de l'après-midi que leur floraison est la plus belle et plusieurs variétés continuent en cette deuxième d'octobre à apporter de belle couleurs.

Les asters hybrides se font particulièrement remarquer en ce moment comme Daddy's Lady Star aux innombrables fleurs framboise.

Ochtendgloren

Alice

Pink Buttons

Monte Cassino en version rose


Henri Picot

A l'avant de ce massif qui profite d'un peu d'ombre se trouve l'aster coridfolus Ideal, à la floraison bleu pâle d'une extrême légèreté. Il est issu de quelques éclats prélevés il y a longtemps sur un autre sujet devenu depuis très chétif en raison d'un sol trop sec et dune exposition trop ensoleillée.

Il côtoie l''ester Little Carlow, bien sage cette année, l'atser cordifolous Blue Heaven, qui lui ressemble mais est moins vigoureux,  les  asters lateriflorus Clhoe, Lady  in Black que j'ai cru perdre, et l'aster ericoide Pink Star.

Déjà dans la masse des asters des chrysanthèmes  qui tous proviennent de la pépinière Priola commencent à éclore comme   Elaine's Hardy White, Gerlinde, Vrenelli, Neblerose et Schaffhausen.

Le plus fleuri de tous est un petit chrysanthème orange acheté pour Feu de l'automne mais qui semble un  peu trop orange pour être la bonne variété.

Dans le massif qui borde le potager, bien décevant cette année, les floraisons son maigres et la plupart  des asters en ont été retirés. Resteront l'asther ericoide Yvonne, un géant très robuste qui  se marie bien au soleil vivace Simon Wiesenthal et l'aster amethystinus Freiburg qui a parfaitement surmonté la sécheresse. Les heliiopsides, qui se plaisent beaucoup à cet endroit, vont occuper une place de choix.

Je ne saurais oublier l'aster Asran vraiment splendide. Lui ne craint pas la chaleur et se contente  de rares arrosages en été.

Asters Arcturus, Asran et Andenken an Paul Gerber

Les asters la Nouvelle Angleterre dont il m'a fallu racheter certaines variétés ont été regroupés dans les zones un peu ombragées. 

Ceux qui y déjà installés, notamment DeniseRubinschatz et Rosanna  sont  très beaux. J'aime beaucoup la couleur de l'aster novae angliae Bishop Colenso, il accompagne l'aster laevis Climax, qui fut planté la par erreur mais semble y prospérer.

La collection  d'asters du jardin est à présent reconstituée (même  si je rêve d' acquérir des cultivars uniquement disponibles dans les pépinières britanniques ) et il faudra au jardinier beaucoup de soins et d'attention pour la préserver des aléas du climat. un défi inattendu qui empêche toute lassitude.

© Ma Planète Jardin, 10/2025 Tous droits réservés.

lundi 2 juin 2025

Une saison des roses 2025 généreuse et colorée


Quoique très précoce et même de plus en précoce, la saison des roses est belle ce printemps. Les rosiers ont profité d'une vraie période de repos hivernal ce qui n'était plus arrivé depuis longtemps. Les pluies abondantes d'avril ont stimulé leur croissance et favorisé le développement des boutons. Bien sûr, le soin apporté au nettoyage automnal et à al fertilisation y sont sans doute aussi pour quelque chose.

Pour qu'une deuxième vague de fleurs puisse avoir lieu il faudrait que la pluie arrive bientôt car la sécheresse (à peine 15mm en mai) commence à se faire sentir.. Le travail de nettoyage après cette première floraison sera important mais néanmoins très plaisant.

Le duo Robin Hood (ramené a des dimensions plus raisonnables) et Queen of the Musk, très vigoureux chez moi, m'enchante.

Anny Duperey et Solero sont deux rosiers jaunes que j'apprécie beaucoup.

Depuis des années maintenant Kölner Flora est magnifique. Ses roses opulentes et parfumées accompagnent Line Renaud, la Rose de Molinard et La Sevillana rouge et rose.


Fantin Latour (avec Centenaire de Lourdes) est imposant et très  fleuri.


Pink Prosperity et Rose de Beaune

Iceberg grimpant, Blush Noisette et la Sevillana grimpant se remarquent .

Je suis surpris par l'envergure de Buff Beauty. Ses branches enserrent la ramure de l'hamamélis, il faudra y mettre de l'ordre.

Devant lui le rosier Bourbon Honorine de Brabant prend aussi beaucoup de place 

Dans le potager, deux gallica jouent les vedettes, Duchesse de Montebello et Duchesse d'Angoulême, pas très vigoureux, mais dont les roses délicates sont irrésistibles.

Dans la partie sud du jardin quelques spécimens aussi attirent mon attention.

Ispahan (exubérant au possible) et Charles de Mills

 Duc de  Guiche

Celsiana et Blush Damask terminent leur floraison contrairement à Marie Louise et la Ville de Bruxelles, deux autres très beaux représentants de la famille des Damas.

Trier (dont je devrai réduire le volume)

Fritz Nobis

Rush, associé à Mozart, Ballerina, Elmshorn et Bouquet Parfait.


Reine du Danemark (un rosier Alba)

La Rose de Provins (rosa gallica officinalis)

Schneewolke, un rosier Kordes aux fleurs blanc pur qui se plaît parmi les asters de la Nouvelle-Angleterre et les nigelles blanches.

Trois rosiers Kordes orange, Schöne vom See, Portorož et La Villa Cotta.

Adelaïde d'Orléans et Félicité et Perpétue, deux rosiers lianes faciles à maîtriser.

Le rosier Albertine (à droite au fond) se marie très bien a Fritz Nobis. 

Décidément, les roses n'ont  pas leur pareil pour transfigurer le jardin. La magie opère à chaque printemps en dépit des aléas climatiques et met le jardinier en joie.


©Ma Planète Jardin, 06/2025. Tous droits réservés