Tous les printemps se suivent et ne se ressemblent pas. De bonnes surprises compensent largement les petites déceptions qui ne manquent jamais de survenir. Pour une raison qui m'échappe le cognassier du Japon, si beau l'an passé a peu fleuri. Lui qui peut être très flamboyant ne porte que quelques fleurs isolées, la faute sans doute à un hiver trop doux qui a peut-être empêché la dormance. C'est aussi le cas pour la spirée de Thunberg, d'habitude si fleurie début avril. Il est certainement temps de songer à la rajeunir, quelques rameaux donnent des signes de fatigue.
Tout cela importe peu au regard de la beauté d'un autre arbuste de printemps installé depuis une dizaine d'années dans le jardin et qui donne seulement maintenant toute sa mesure. La viorne de Burkwood (viburnum x burkwoodii) dévoile tout sa magnificence en m'offrant une floraison d'une exceptionnelle générosité.
Depuis une bonne semaine, toute la ramure de l'arbuste qui atteint à présent 1,8m de haut pour 90cm de large porte une myriade de belles inflorescences rondes d'abord roses puis blanc pur lorsque les petites fleurs étoilées qui les composent éclosent. C'est surtout les jours gris comme aujourd'hui qu'elles ressortent, quant à sa parfum de fleurs d'oranger, hérité de l'un ses parents, la viorne de Carles, il est tout bonnement divin.
Cette viorne est chez moi quasiment caduque (seules persistent quelques feuilles à son pied) et son feuillage apparaîtra dans le courant du moi d'avril. Elle ne demande pour l'instant aucune soin. Arrosage, engrais et taille sont inutiles.Ses fleurs harmonieusement réparties sur les branches du sommet à la base tiennent longtemps et résistent aussi bien à la chaleur qu'à la pluie. Cette merveille d'arbuste décore somptueusement la partie sud du jardin où en mai d'autres viorne originaires de Chine seront les vedettes.
© Ma Planète Jardin, 04/2016
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