Le temps est radieux, le ciel est bleu azur, la brise légère, les températures très agréables et sans commune mesure avec les valeurs quasi sahariennes du début de semaine. Je crois n'avoir pas profité autant du jardin depuis longtemps, il faut dire qu'il est verdoyant et qu'il n'y a plus aucun signe visible de la grande sécheresse du printemps, pourtant ce n'est qu'une apparence dont le jardinier se satisfait, content de voir ses plantes se porter plutôt bien, ce plaisir là est sans prix. Rien d'autre n' apporte à mes yeux une telle sérénité.
Ce début juillet est riche de floraisons. En fait, ce sont surtout les rosiers qui me surprennent. Certains qui avaient fleuri avec une avance considérable offrent déjà une belle remontée. C'est le cas pour Mme Alfred Carrière qui d'habitude refuse de refleurir pendant l'été. J'aime beaucoup ses roses nacrées après éclosion puis blanc pur quand elles vieillissent. Il prend des dimensions imposantes et je suis prêt à croire qu'il peut atteindre les 6 mètres, ce qui me faisait sourire quand je l'ai planté il y 8 ans.
Le rosier anglais Heritage, victime du marsonia, débarrassé de ses feuilles malades et traité à la bouillie bordelaise me gratifie lui aussi de quelques roses au coloris et au parfum délicat, je lui pardonne donc sa fragilité. Je vais devoir malgré tout lui trouver un meilleur emplacement à l'automne.
Line Renaud n'a pas perdu une seule feuille, il pousse avec une vigueur incroyable (il a été distingué par le label allemand ADR attribué aux rosiers ultra-résistants), prépare lui aussi une deuxième floraison et ne s'arrêtera qu'aux gelées.
La floraison la plus longue est celle du rosier Boule de Neige, un bijou même si je trouve les roses un peu petites.
Westerland qui n'a que deux ans semble s'installer et se montre enfin vraiment remontant. Sa couleur orange vif est précieuse.
Les vivaces les plus rustiques sont déjà bien épanouies, comme les fenouils ou les gauras. Ils seront beaux longtemps sans aucun soin et ils se passent d'arrosage.
L'hortensia paniculé porte de très nombreuses inflorescences, quelque-unes sont déjà épanouies, la taille courte pratiquée en mars semble lui avoir réussi.
Tout près de lui, les hémérocalles doubles apportent un peu de lumière.
Autrefois bien pourvu en penstemons, mon jardin n'en compte plus qu'un, ils mériteraient plus de place, leur clochettes colorées à la gorge plus claire apportent de la gaieté, malheureusement, ils ne sont pas rustiques même dans ma région et je n'ai jamais pris la peine de les protéger. Je retenterai peut-être bientôt un semis car je les apprécie.
Après des débuts difficiles, les lauriers roses cultivés en pots ont eux aussi commencé à fleurir.
Il suffirait en fin de compte de quelques pluies régulières et de températures chaudes sans excès pour que cet été soit un vrai été de rêve mais cela n'est peut-être qu'un rêve de jardinier.
© Ma Planète Jardin, 07/2011
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