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samedi 30 novembre 2013

Des plantes exotiques prêtes pour l'hiver


La plupart des végétaux qui peuplent mon jardin exotique proviennent des régions où le climat est doux et même subtropical pour certaines. Même si l'influence de l'Océan Atlantique tempère la rigueur de l'hiver, le froid peut malgré tout être vif et faire des dégâts importants surtout s'il se conjugue à l'humidité. Les premières années, je passais un certain temps à protéger les plantes du jardin, elles étaient toutes jeunes et donc plus fragiles. Maintenant, quelques unes seulement ont droit à ce traitement privilégié et malgré des coups froids réguliers mais qui durent peu dans la frange du littoral atlantique, je n'ai jamais eu aucune perte à déplorer. En général, j'interviens fin novembre ou début décembre, moment où surviennent les premières petites gelées.

Les brugmansias sont à coup  sûr les plus frileux, ils ne résistent qu'à -5/6°. Ils forment de vrais petits arbustes qui fleurissent toujours assez tard. Je sectionne  toutes les tiges à 20 cm du sol puis j'étale une couche de feuilles mortes que je recouvre d'un voile d'hivernage maintenu par des pierres. Ainsi protégés, les brugmansias reviennent chaque année depuis près de 10 ans.


Leur voisine, la cordyline, une rescapée de l'hiver 2012, est paillée de la même façon puis emmitouflée dans une housse d'hivernage de grandes dimensions, une trouvaille pour habiller les grands sujets pendant l'hiver.


Tout près, un  jeune solanum grimpant, commence à escalader un argousier qui est mort il y a longtemps. Comme il souffre au-delà de -7°, je prends la précaution de protéger sa base. Egalement peu rustique, la variété arbustive est rabattue avant d'être protégée.



Le dasylirion, à mes yeux la plante la plus pécieuse du jardin, est vêtu lui aussi d'une housse et reçoit un paillis de feuilles à son pied . On devine ses longues feuilles par transparence.


La plupart des lauriers roses, qui sont assez imposants, ne sont plus protégés. Seuls les petits derniers sont couverts d'un voile mais ne reçoivent pas de paillis protecteur qui retient trop l'humidité en hiver.


   
De tous les lantanas, seul le lantana sellowiana, dont on aperçoit les fleurs sous le voile, passe l'hiver en terre. Il repart vigoureusement au printemps.


Quant aux autres plantes, elles se débrouillent seules. Les palmiers sont toujours attrayants, en particulier le sabal minor que les brugmasias masquent en été.



Le phormium pourpre et l'agave se remarquent aussi. Mais les vraies stars sont les euryops,  des plantes de jours courts qui fleurissent malgré la grisaille froide et humide.


Le bananier dont les feuilles ont été déchirées par les rafales d'automne fait triste figure. Qu'importe, son feuillage redeviendra très beau au printemps.




La belle surprise me vient de l'hedychium Elisabeth qui se décide à m'offrir une vraie fleur juste avant l'hiver. Depuis 8 ans je n'avais eu droit qu'à des bourgeons qui avortaient. Ce pied isolé et placé en situation ombragée est le seul à fleurir. Peut-être faudra-t-il transplanter le reste de la souche au printemps.




Préparé à affronter l'hiver, le jardin peut s'endormir sous le regard apaisé et satisfait du jardinier.

© Ma Planète Jardin, 11/2013

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