La longue période de sécheresse qui a sévi pendant près de quatre mois est enfin terminée mais les bonnes pluies qui s'abattent sur le jardin depuis le début novembre ne changent rien au fait que beaucoup de rosiers ont été considérablement éprouvés par ces conditions climatiques difficiles. Tous ont survécu à ces quatre mois sans pluie ou presque, y compris les derniers plantés, mais beaucoup, surtout ceux qui sont plantés dans la partie sud du jardin, n'ont pas offert de remontée automnale et un certain nombre ont perdu leurs feuilles prématurément.
Ayant beaucoup sollicité leurs réserves, ils sont épuisés ce qui m'a amené à leur apporter un amendement naturel destiné à assurer une floraison généreuse au printemps prochain. J'ai choisi de leur distribuer de la potasse organique non pas au printemps comme je le fais d'habitude mais en novembre avant qu'ils n'entrent en repos. La potasse permet le développement de certaines bactéries du sol qui participent à la formation de l'humus et en assurent la fertilité, son utilisation est donc tout indiquée dans les sols pauvres et superficiels comme celui de mon jardin où les végétaux sont souvent à la peine.
La potasse organique DMC est issue de matières végétales (coques de cacao, pépins de raisins et vinasse de betteraves notamment) et contient 2% d'azote et 20 % d'oxyde de potassium soluble dans l'eau. Son action est longue et progressive, elle sera donc assimilée peu à peu par les rosiers. Elle renforce la résistance des plantes aux maladies, favorise une floraison abondante et au potager elle permet une production plus importante de fruits et légumes qui sont aussi plus gros et plus savoureux. D'origine naturelle, elle est utilisable en agriculture biologique.
Cette potasse organique est particulièrement agréable à utiliser. Elle se présente sous forme de granulés qui ne dégagent ni odeur ni poussière et à la différence de certaines potasses en poudre s'incorpore très facilement à la terre. J'en ai épandu deux petites poignées au pied de chaque rosier préalablement débarrassé des feuilles mortes puis j'ai griffé la terre pour l'enfouir. La pluie se chargera de dissoudre le précieux élément et de le mettre à disposition des racines
Avec ce régime reconstituant mes rosiers les plus fatigués devraient retrouver vigueur et santé.
© Ma Planète Jardin, 11/2016
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