A quelques jours de la Toussaint, le jardin manque un peu de couleurs même si son architecture est maintenue. Tous les asters d'automne sont défleuris et leurs graines font le régal des oiseaux. Leur feuillage tarde à jaunir malgré la grande sécheresse qui règne dans ma région. Quelques roses éclosent ça et et là rompant un peu la monotonie.
Etonnament, les asters d'été Mönch et Jungfrau jouent les prolongations.Transplantés in extremis durant la canicule de juin qui les faisait souffrir, ils n'en finissent pas de fleurir. La terre plus fraîche à cet enfroit ombragé leur réussit.
Les feuillages peinent à prendre leur teintes automnales, les plus belles sont d'ordinaire celles du lagerstroemia, du liquidambar et des viburnums mais cette année elles seront absentes. Les feuilles du premier sont déjà tombées, le deuxième se remet doucement d'une chlorose qui l'a affecté durant l'été et les viornes ont subi les affres de la sécheresse. Même les inflorescences de l'hortensia paniculé brunissent au lieu de rosir.
Heureusement les chrysanthèmes aux couleurs vives et gaies sont là pour redonner un dernier souffle au jardin,. Tous ont bien fleuri. C'est principlament dans le massif nord-ouest pourtant très touché par la sécheresse qu'ils sont beaux. Omniprésent, Citronella est mon préféré avec Empereur de Chine que je vais devoir tailler beaucoup court pour qu'il ne s'avachisse pas.
Le massif, parfois si triste en période chaude et sèche, en est transfiguré.
Sous peu, mon regard se portera vers les persistants et en particulier vers ceux qui ont été plantés récemment, notamment les cupressus macrocarpa Wilma et Goldcrest ou les epiceas bleus comme Iseli Fastigiata et Edith.
Que la pluie se décide enfin à tomber et ces jolies couleurs pourront durer encore quelque temps avant que le grisaille de novembre n'enveloppe tout.
©Ma Planète Jardin, 10/2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire