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mardi 2 octobre 2018

Une taille légère pour stimuler la floraison des gauras en automne


Tout comme les grands sedums, le gaura de Lindheimer fait partie des rares vivaces qui sont superbes par tous les temps. Ils ont juste besoin d'une terre drainée et d'une situation ensoleillée pour donner  le meilleur d'eux-mêmes. Cette année encore, ceux de mon jardin ont contribué à égayer le grand massif qui longe la potager. Plantés à l'avant du massif où le remblai se mêle à une terre maigre, ils ont été magnifiques, se jouant totalement de la sécheresse qui pouvait fragiliser d'autres espèces.


Ils ne réclament aucun entretien à part une taille des tiges sèches à la fin de l'hiver. Certains sujets ont près de 15 ans ans, une longévité due certainement au fait que le sol ne retient jamais l'humidité de manière excessive en hiver. Leur floraison d'une incroyable légèreté  et d'un charme tout à fait champêtre commence en juin et se termine fréquemment en novembre. Les petites fleurs blanches à quatre pétales de forme spatulée du coeur desquelles retombe une gerbe d'étamines blanche et or sont en tant que telles d'une grande beauté mais c'est réparties en grappes nombreuses le long de tiges fines et flexibles qui se balancent  au gré du vent qu'elles produisent le plus d'effet. Ce nuage de fleurs blanches qui évoque une nuée de papillons allège à la perfection les floraison plus massives comme les rudbeckias, les sedums ou les asters.


Pour profiter durant l'automne d'un aussi joli spectacle qu'en, juin, j'ai décidé cette année de tailler toutes les tiges qui à la mi-août ne portaient plus que quelques fleurs sans bien sûr toucher aux rameaux feuillus de la base. Une dizaine de jours après cette opération simplissime, de nouvelles tiges apparaissaient en dessous des coupes et de nouveaux épis de fleurs s'épanouissaient en nombre peu après.


Début septembre, la floraison était déjà bien belle.




En ces premiers jours d'octobre, les gauras sont couverts de fleurs et ils se marient à merveille aux floraisons automnales. Il forment grâce à cette taille un buisson assez compact et ils ne débordent plus du massif comme ils avaient tendance à le faire avant. Ils n'ont jamais été arrosés et les 20 millimètres de pluie tombés sur le jardin depuis la mi-juillet leur ont amplement suffi pour refleurir avec une grande générosité.


Je songe déjà à installer des semis spontanés devant la bordure d'asters ericoides Schneegitter qui fleurit en ce moment en remplacement de penstemons qui ne s'y plaisent pas. Le soleil de l'après- midi y est brûlant mais ce n'est pas de nature à gêner les gauras.




Une vivace très facile réussir qui s'avère être un merveilleux compagnon pour beaucoup d'espèces. A l"heure du changement climatique, son extrême sobriété devrait lui valoir un bel avenir dans les jardins.


© Ma Planète Jardin, 10/2018

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