La saison la plus triste commence au jardin. Où que l'on regarde, tout semble s'endormir, les arbres et les arbustes se dépouillent de leur feuillage, les fleurs ont presque toutes disparu, le temps est humide et venteux. Pourtant, j'apprécie le charme mélancolique de la nature et du jardin à cette époque de l'année, il annonce le repos hivernal symbole d'une certaine sérénité (je repense déjà au paysage enneigé du mois de janvier dernier dont on a profité pendant une semaine).
Malgré ce dépouillement général, le jardin offre encore quelques rares trésors. Côté fleurs, les chrysanthèmes sont les plantes stars.
Leurs couleurs vives apportent beaucoup de gaieté. Les plus florifères ne sont pas les chrysanthèmes des jardins, de vraies vivaces rustiques qui deviennent trop hautes si on ne prend pas soin de pincer les tiges en juin. Non, ceux qui font merveille dans de grosses potées sont les variétés horticoles à petites fleurs en forme de pompons (les variétés ne sont hélas jamais spécifiées) achetées en jardinerie ou dans les grandes surfaces. Il est facile de les faire refleurir en abondance, même sans pincer les tiges, mais il gèlent. Après la floraison, je coupe les fleurs fanées, je les replante dans un coin du potager pas trop sec, je les protège en cas de forte gelée puis je les oublie jusqu'à la transplantation . Si on en a beaucoup, on peut créer de beaux massifs en associant les coloris. Malheureusement, j'ai du mal à les garder plusieurs années, plus fragiles que les variétés vivaces, il dépérissent.
Leurs couleurs vives apportent beaucoup de gaieté. Les plus florifères ne sont pas les chrysanthèmes des jardins, de vraies vivaces rustiques qui deviennent trop hautes si on ne prend pas soin de pincer les tiges en juin. Non, ceux qui font merveille dans de grosses potées sont les variétés horticoles à petites fleurs en forme de pompons (les variétés ne sont hélas jamais spécifiées) achetées en jardinerie ou dans les grandes surfaces. Il est facile de les faire refleurir en abondance, même sans pincer les tiges, mais il gèlent. Après la floraison, je coupe les fleurs fanées, je les replante dans un coin du potager pas trop sec, je les protège en cas de forte gelée puis je les oublie jusqu'à la transplantation . Si on en a beaucoup, on peut créer de beaux massifs en associant les coloris. Malheureusement, j'ai du mal à les garder plusieurs années, plus fragiles que les variétés vivaces, il dépérissent.
Pour les couleurs, le rouge de certains feuillages s'intensifie nettement jusqu'à devenir pourpre, c'est entre autres le cas de la viorne obier et du nandina. Le spectacle ne dure pas longtemps pour la viorne, déjà les feuillent tombent beaucoup.
Viorne obier 11/2009
Nandina 11/2009
J'ai aussi dans mon jardin deux sujets qui en ce moment semblent défier les lois naturelles. Les oeillets d'Inde qui sont pourtant des annuelles refusent de mourir (effet de la douceur extrême de ces derniers jours?), si bien que je n'ai pas le courage de les arracher pour planter des pensées à leur place. C'est la même chose avec un pied de lantana, plante frileuse que j'aime beaucoup (article à venir!). J'ai hiverné tous les autres, mais celui-ci est bien fleuri, alors je le laisse dehors et j'attends patiemment! Preuve, s'il en fallait que le jardinier doit s'adapter...
11/2009
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