L'euryops chrysanthemoïde est à mon sens une des plus belles plantes vivaces et elle n'est pas réservée aux jardins de la Côte d'Azur. Je l'ai découverte par hasard il y a quelques années chez un pépiniériste. Depuis, je l'ai installée dans de grands massifs dans un de mes jardins. Le climat y est certes doux et l'hiver se termine avec février, mais il peut malgré tout y avoir de bonnes gelées (jusqu'à -7/8°, rarement plus) . Les euryops passent l'hiver sans protection et début mars je coupe toute la végétation morte en ne touchant pas aux rosettes de feuilles qui apparaissent déjà.
Cette plante est de la même famille que les chrysanthèmes. Comme eux, elle fleurit abondamment quand les jours déclinent, en octobre-novembre, le feuillage finement dentelé disparaît sous une masse de petites marguerites jaunes d'or, autant de petits soleils alors que tout devient gris alentour. Contrairement aux chrysanthèmes, elle fleurit dès le début du mois de juillet, et est donc intéressante aussi en été. Elle forme des buissons plus larges que hauts (90 cm de haut sur autant de large). Je l'ai associée à des sauges uligineuses (salvia uliginosa, la sauge des marais), des vivaces de grande taille aux fleurs bleues.
Dans un autre jardin, au climat plus froid, j'ai planté quelques pieds. Ils prospèrent moins bien, mais protégés sous une couche de feuilles mortes et un voile d'hivernage, ils ont résisté aux -14° de janvier dernier et sont en fleur en ce moment.
L'euryops est un plante sobre. Je ne l'arrose que par grande sécheresse (2003 par exemple) et je ne l'ai fertilisée qu'au bout de plusieurs années de culture (5 ou 6), mais je pense que cela n'est pas indispensable, surtout si la terre est riche.
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