En ce moment, le nettoyage du jardin, moins gratifiant que la création d'un massif ou les semis au potager prend le pas sur les autres activités. C'est une tache indispensable, pas seulement pour que le jardin garde un aspect net.
Beaucoup de plantes ont achevé leur cycle de végétation, et perdent leurs feuilles, meurent ou entrent en repos. C'est là que le jardinier muni d'un râteau, d'un sécateur et d'une paire de cisailles doit intervenir. Je commence toujours par nettoyer le potager. La plupart des végétaux à éliminer (restes de cultures de fleurs ou de légumes) sont mis au compost. Certains déchets l'enrichissent en azote comme les haricots. Certains végétaux, potentiellement porteurs de maladie ne doivent pas être compostés: courges, melon, courgettes (oïdium), tomates (mildiou), feuilles de pêcher (cloque) et de rosiers (marsonia). Je les porte à la déchetterie, mais le volume est très modeste. Tout le reste est composté sur place et me fournira un amendement précieux à la fin de l'hiver. Bien sûr, le potager est presque vide, à part quelques légumes d'hiver, et je n'aime pas laisser la terre nue, car les pluies tassent le sol et lessivent les éléments nutritifs. Je n'ameublis pas la terre (elle risquerait de se gorger d'eau car elle est légère) et je la recouvre d'une couche de feuilles de petite taille (feuilles d'arbustes et de bouleau). Elle protègera le sol et les micro-organismes et les vers de terre auront digéré cette couverture d'ici le printemps en la transformant en humus.
Les massifs réclament aussi quelques soins. Les fleurs annuelles doivent être arrachées pour faire place aux bulbes et aux bisannuelles. Les vivaces aussi réclament un toilettage: La partie aérienne meurt et la souche entre en repos. Il faut donc rabattre jusqu'à la souche (en épargnant les feuillent qui en sortent) toutes celles qui ont une floraison estivale/automnale: rudbeckias, grandes achillées, héléniums, soleils vivaces, asters, fenouils bronzes, solidages, coréopsis, anémones du japon... J'épargne les chrysanthèmes en pleine floraison et les sédums qui resteront décoratifs tout l'hiver.
Le jardin n'est plus du tout foisonnant, mais il est propre, et ce vide est la promesse d'une autre floraison l'année prochaine.
Il faut aussi régulièrement ramasser les feuilles mortes, certes la prairie qui chez moi tient lieu de pelouse ne souffrirait pas si je les laissais se décomposer sur place, mais les feuilles mortes qui jonchent le sol, je trouve ça inesthétique, de plus elles constituent une excellente base pour le compost. C'est enfin le temps de faire une ultime tonte avant l'hiver.
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