Au jardin, les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Les aléas climatiques peuvent être la cause de pénibles échecs, pourtant il ont quelquefois d'heureuses conséquences et le jardinier peut avoir de vraies bonnes surprises sans y être pour quelque chose. Ce sont ces moments que j'apprécie le plus, une vraie satisfaction obtenue sans le moindre effort, cela rachète bien des déceptions. La joie est d'autant plus grande que la surprise se produit en hiver, où peu de végétaux sont capables d'avoir une floraison vraiment massive.
C'est le cas surtout pour la viorne de Bodnant que je n'ai jamais vue aussi fleurie depuis son installation au jardin voilà dix ans. Certes, elle a toujours fleuri mais je trouvais sa floraison un peu maigre, les bouquets de fleurs petits et clairsemés. Parfois, comme l'an dernier, le gel les abîmait.
Cette année, ils sont très nombreux, très gros et bien répartis sur tout la ramure de l'arbuste. Avec l'extrême douceur de ces derniers jours, il se sont tous ouverts et je dois reconnaître que je suis étonné devant une telle profusion de fleurs. J'ai enfin la floraison massive que j'ai souvent admirée (et enviée aussi, je l'admets) chez d'autres jardiniers. A la vérité, je ne suis pas à l'origine de cette réussite, ce sont bel et bien les conditions climatiques qui l'expliquent.
Viburnum Bodnantense, 02/2011
Une humidité suffisante en automne au moment de la formation des boutons et surtout une grande douceur en janvier et février avec de rares et faibles gelées ont permis aux boutons de bien se former puis d'éclore. Je recommande vraiment ce viburnum car il ne demande aucun soin. Il faut juste être patient, la floraison n'est vraiment très belle qu'au bout d'un certain nombre d'années.
Les iris réticulés du jardin, plantés dans un coin de la pelouse ou trônait jadis un sorbier m'ont également surpris, à la fois par la précocité de leur floraison et par leur nombre, comme s'ils s'étaient naturalisés, indifférents à la sécheresse qui a sévi une bonne partie de l'année dernière. En trois jours, ils se sont épanouis complètement. Je me souviens avoir planté il y a cinq ou six ans moins d'une dizaine de bulbes qui forment aujourd'hui un beau tapis. Eux aussi sont une valeur sûre, puisqu'ils sont parmi les premiers bulbes à fleurir avec les crocus.
Iris reticulata, 02/2011
Je ne sais ce que nous réserve le printemps mais l'hiver, malgré une bonne dose de grisaille atmosphérique, fut riche en couleurs et en impressions. A coup sûr il restera dans mon souvenir.
© Ma Planète Jardin
Je ne connais pas cet iris, mais sa floraison aussi printanière m'étonne vraiment. http://mondoubsjardin.blogspot.com/
RépondreSupprimerBonsoir JPA... on assiste dans votre jardin à un véritable réveil printanier. Des fleurs en abondance doivent vous séduire sur le viburnum. Aprés un mois de décembre froid, les mois de janvier et février sont assez clements. J'espère que nous n'allons pas le payer au mois de mars.Ce serait dommage pour les jardiniers . C'est un mois où il y a tellement de travaux à faire au jardin...
RépondreSupprimerBelle soirée jocelyne
Une bien belle viorne que celle ci, mes beaux parents en on une dans leur jardin qui à maintenant une taille respectable, mais je penses aussi que des conditions plus douces lui vont mieux !
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