En ce moment, le temps est gris mais vraiment très doux, ce qui entraîne un réveil quasi-général de la végétation. Sur les rosiers et la plupart des arbustes à fleurs les bourgeons sont bien visibles. Sur les buddleias à l'allure dégingandée de nouvelles feuilles sont sorties. Dans quelque temps, les travaux de taille qui concernent les rosiers et les arbustes à floraison estivale vont commencer. Les hellébores d'Orient sont presque tous épanouis. Les bruyères les accompagnent et leur floraison durera encore un mois au moins.
Le cognassier du Japon est couvert de boutons mais la floraison, toujours très flamboyante, ne se produira qu'à la fin mars.
Les forsythias, certes très communs, mais dont j'apprécie la floraison massive et lumineuse, éclosent peu à peu, cela signe la fin de l'hiver. Certains, âgés et encombrants, devront être taillés sévèrement après la floraison car je les ai un peu négligés et leur port n'est pas des plus harmonieux.
Le cornouiller mâle n'est pas encore fleuri, il prendra bientôt le relais de la viorne de Bodnant qui commence à passer et du chèvrefeuille d'hiver.
Tulipes et narcisses sont tous sortis à présent. Ici et là quelques narcisses sont déjà en fleurs. la croissance des bisannuelles telles que myosotis, lunaires, giroflées et erisymums a repris.
Les bulbeuses de petite taille comme les muscaris et les ipheions ont un feuillage bien fourni, pourtant il faudra patienter encore avant d'avoir des fleurs.
Mon daphne odora qui a gardé presque toutes ses feuilles grâce à la douceur de l'hiver commence à fleurir, son parfum suave est déjà bien présent, il est aussi fort que celui du chèvrefeuille. A son pied fleurissent pour la première fois des semis spontanés d'hellébores orientaux.
C'est encore la douceur qui permet aux iris d'Alger de fleurir.
Il suffit de faire un tour au jardin pour se persuader que le printemps n'est plus si loin. De fait, l'hiver météorologique se terminera dans quelques jours, cela ne signifie absolument pas que des coups de froid tardifs sont exclus. Tout semble normal, un cycle succède à un autre. Ce qui est malgré tout préoccupant dans l'immédiat, c'est le déficit pluviométrique important dans ma région pour les mois de janvier et février, il atteint environ 50%. C'est d'autant plus inquiétant qu'avec le changement climatique que j'observe depuis une dizaine d'années le printemps et l'été sont de plus en plus secs. Cela me conduit à généraliser le paillage dans les massifs de vivaces et au pied des rosiers. Le jardinier doit savoir d'adapter à de tels changements.
© Ma Planète Jardin
© Ma Planète Jardin
Le printemps a clairement fait annoncé son retour...
RépondreSupprimerQuelle différence avec mon jardin...
Cognassier du japon, forsythia.. J'admire tes hellebores: des semis spontanés en plus: si c'est pas merveilleux!!!
J'en ai acheté 3 pieds ce week end: ils vendent ça à des prix exorbitants..
Sophie