Les asters ericoïdes n'ont pas toujours bonne presse auprès des jardiniers, ils leur reprochent leur nature envahissante. C'est très juste pour l'espèce sauvage à fleurs blanches que j'ai renoncé depuis belle lurette à éradiquer et finalement ses nuages de fleurs blanches ne manquent pas de charme. Il a en plus le grand avantage de pousser partout, même dans les coins les plus ingrats du jardin. Il faut juste contrôler son expansion.
Fort heureusement, il existe dans cette famille des variétés beaucoup plus sages et très élégantes. C'est le cas de l'aster hybride 'Pink star', un très beau cultivar considéré tantôt comme un aster ericoïde, tantôt comme un aster pringlei. Il garde une forme buissonnante compacte et il ne drageonne pas. Ses tiges graciles et très ramifiées portent des feuilles lancéolées étroites et assez semblables à celles de la bruyère, ce qui explique le qualificatif d'ericoïde, dérivé du nom botanique de la bruyère (erica).
De la fin septembre jusqu'aux derniers jours d'octobre, elles se couvrent d'une myriade de petites fleurs rose pâle aux pétales très fins et au coeur jaune. Elles sont groupées en panicules légers qui retombent avec grâce. Cet aster n'a pas son pareil pour créer un effet de brouillard et il permet de composer de jolis bouquets.
Plus haut que large (100 cm de haut sur 30 de large), il trouve très facilement sa place en milieu ou en fond de massif et il est partait pour occuper les espace libres aux dimensions réduites. Peu exigeant, jamais malade, il pousse en tout sol bien drainé, affectionne les situations ensoleillées et résiste très bien à la sécheresse qui ne compromet jamais sa floraison. En automne, il suffit de rabattre les tiges sèches. Pour le multiplier, il suffit de prélever au début du printemps quelques fragments de tiges enracinés sur le pourtour de la souche. Sa longévité est grande, les sujets de mon jardin qui ont 7 ou 8 ans n'ont jamais été divisés.
Deux autres variétés d'aster ericoïde sont particulièrement belles, 'Blue Star' et 'Blue Wonder', que je ne possède pas.
L'espèce sauvage, très présente dans mon jardin, se montre d'une incroyable prodigalité en ce moment. Les cultivars qui en sont issus, et ils ont nombreux, sont certainement plus faciles à maîtriser. Il faudra que je m'en procure quelques-uns.
je viens, entre autres, d'acheter cet aster Pink Star. Merci pour ces infos à son sujet. Seulement 30cm de large, je pourrai facilement le planter dans un petit coin du jardin!
RépondreSupprimer