En ce début de printemps, beaucoup d'arbustes printaniers sont fleuris, pour certains c'est tout à fait normal, d'autres fleurissent cette année avec trois semaines d'avance. Cette précocité s'explique par la douceur de l'hiver (tout au moins de janvier à mars) et par les température très élevées que ma région connaît depuis une semaine. Mercredi et jeudi derniers, les 20° ont été allègrement franchis. La sécheresse est vraiment inquiétante, il n'a pas plu du tout en mars et le déficit atteint 70%.
Les arbustes, installés depuis longtemps dans mon jardin résistent bien car ils sont capables de puiser l'eau en profondeur, rosiers et vivaces sont paillés été comme hiver, la terre est donc encore fraîche mais pour ce qui est des massifs printaniers (les hellébores piquent du nez, narcisses et tulipes fanent) et du potager, c'est autre chose, le manque d'eau se fait cruellement sentir. Espérons que les pluies annoncées pour demain aient bien lieu.
Ces considérations climatiques et ces petites déceptions n'empêchent pas le jardinier de profiter des nombreuses floraisons pleinement épanouies ou juste écloses et en attendant les couleurs lumineuses de la corête, de la coronille glauca, du pommier à fleurs ou d'un cognassier tardif à fleurs saumon, c'est le blanc qui domine.
L'amélanchier, aux fleurs si fines et si légères mais un peu trop éphémères dureront un peu s'il ne fait pas trop chaud et si les merles ne s'obstinent pas à éparpiller le paillis qui maintient un semblant de fraîcheur à son pied.
La spirée de Thunberg, a bien poussé l'an dernier et sa floraison vaporeuse attire enfin le regard.
La spirée arguta, l'arbuste star du jardin au printemps, en principe fleurie à la mi-avril (mais rien n'est comme d'habitude cette année), est déjà assez bien fleurie. J'aime beaucoup ses rameaux longs et arqués entièrement recouverts de petites fleurs blanches.
Pour la première fois, sa floraison est accompagnée de celle du laurier tin dont les fleurs s'ouvrent en gros bouquets blancs qui attirent les abeilles. Depuis deux ans, la rigueur de l'hiver l'empêchait de fleurir.
La première viorne à fleurir au printemps est toujours Viburnum burkwoodii, elle aussi a de l'avance.
Le skimmia rubella, décoratif depuis l'automne avec ses panicules de boutons rouges, s'est métamorphosé, les fleurs blanches au parfum d'agrume ont éclos, attirant elles aussi quantité d'abeilles.
Le cerisier du jardin, est bien précoce lui aussi, bien plus en tout en cas que la variété ornementale à fleurs roses qui n'est pas encore fleurie.
Tous les autres végétaux poussent aussi avec une vigueur incroyable, en particulier les rosiers, j'ai même aperçu un bouton sur le rosier Boule de Neige. Il faut le reconnaître, cette spectaculaire poussée de sève qui fait reverdir et fleurir à tout va est un vrai bonheur et les débuts sont prometteurs, à condition toutefois qu'il n'y ait pas de gelées tardives et que la pluviométrie redevienne ce qu'elle était avant, quand le climat de ma région était encore tempéré!
© Ma Planète Jardin
Que de floraisons chez toi!!!
RépondreSupprimerComme toi, j'ai constaté la sécheresse mais la pluie est enfin arrivée cet après midi. Nous avons même eu droit à un orage!!!
Les plantes vont apprécier cet apport d'eau...
J'adore le blanc au jardin: tes spirées sont superbes.. C'est un genre que j'apprécie énormement. Je ne possède pas celles que tu présentes..
bises
sophie
Je suis impressionnée par le déficit en pluie chez vous ! Déjà en ce qui nous concerne, j’ai du arroser hier tous les nouveaux plants
RépondreSupprimerMais nous avons eu tout de même quelques jours de pluie.
En Belgique, j’avais l’habitude de voir les cerisiers du Japon en fleur début avril.
La météo nous annonce 3 jours de pluie cette semaine, et de petits gels nocturnes.
Cela risque de faire du dégât !
Je vois les grands magnolias s'ouvrirent ...
Les amélanchiers fleurissent peu, je suis bien d’accord, mais j’aime grappiller leur fruits en été.