A la fin de l'automne, le nettoyage du jardin se poursuit. La plupart des vivaces ont été rabattues, sauf les anémones dont je commence à tailler le feuillage qui prend un aspect grillé peu esthétique, les grands arbres et la majorité des arbustes à fleurs ont perdu leurs feuilles. Des feuilles mortes, il en tombe encore beaucoup et c'est seulement dans quelques jours que je pourrai ranger mon râteau jusqu'à l'année prochaine.
Les plus grandes ont été broyées et incorporées au compost en novembre. Les feuilles des bouleaux, celles du chitalpa et du chimonanthe qui tombent tardivement sont ratissées régulièrement. Pour elles, l'utilisation est toute trouvée. Avec celles de tous les autres arbustes à fleurs, elles serviront à couvrir la terre de mon potager que je n'aime pas laisser nue en hiver. La couche de terre arable, vraiment superficielle, ne subira pas l'érosion ni le lessivage et cette matière organique apportera de l'humus qui l'enrichira. La terre sera moins compacte, elle ne se gorgera pas d'eau, elle sera donc plus facile à travailler.
Une petite partie est épandue au pied d'arbres et d'arbustes plantés dans un sol très pauvre, là encore dans le but d'apporter de l'humus. Le bénéfice est double, cela me permet aussi d'avoir une pelouse (qui est en fait une prairie) bien nette, ce que j'aime particulièrement.
Une petite partie est épandue au pied d'arbres et d'arbustes plantés dans un sol très pauvre, là encore dans le but d'apporter de l'humus. Le bénéfice est double, cela me permet aussi d'avoir une pelouse (qui est en fait une prairie) bien nette, ce que j'aime particulièrement.
Avant le ratissage, les feuilles de bouleau jonchent la pelouse et le chemin. J'aime leur couleur dorée, c'est un plaisir de les ramasser et de les réemployer.
Elles sont rassemblées au pied du prunus (les merles ne tarderont pas à défaire mon bel ouvrage!) ou du liquidambar. La couche atteint 15 centimètres. J'essaie de ne pas enfouir la base du tronc pour éviter tout risque de pourriture.
Elles servent de couverture dans le potager. Du carton placé en dessous attire les vers de terre. Ils digèreront le tout d'ici le printemps. Les mauvaises herbes auront du mal à pousser. Une épaisseur de 5 centimètres suffit.
Les derniers arbustes à se dépouiller seront les weigelias et le chèvrefeuille d'hiver. Ce dernier dont le feuillage est abondant me permettra de terminer la couverture végétale du potager. Il semble perturbé par la trop grande douceur. Je voudrais qu'il me réserve sa sublime floraison pour le mois de février.
D'autres feuilles seront ratissées soigneusement et éliminées: Les feuilles des rosiers que je me suis astreint pour la première fois à ramasser au pied de tous les arbustes et de tous les grimpants, une tache considérable un peu ingrate (les rosiers sont nombreux) mais qui sera payante je l'espère. Marsonia et rouille dont les spores hivernent dans les feuilles tombées au sol devraient être endigués.
Quelques rosiers, surtout des Noisette comme Bouquet d'or portent encore des feuilles, du travail en perspective.
Ensuite, l'heure du repos sonnera pour le jardinier, jusqu'à la mi janvier, moment où j'effectue les plantations de rosiers et d'arbustes.
© Ma Planète Jardin, 12/2011
© Ma Planète Jardin, 12/2011
Merci pour se beau travail, ses belles images, j'avais un peu baissé les bras, mais après avoir vue votre blog, j'ai très envie de me remetre au travail dans ma propriété de 5000m2 exposé plein SUD dans les sud-ouest de la france.
RépondreSupprimerJ'en profite pour vous souhaiter une très bonné 2012
MAGUY
Je vous remercie pour votre commentaire sympathique et vous souhaite également une bonne année.
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