L'an dernier, le jasmin d'hiver planté dans mon jardin depuis une dizaine d'années m'a déçu et ce n'est pas la vague de froid intense qui en est la cause, ma négligence et mon incurie en sont responsables. Longtemps, il m'a offert, parfois dès le mois de décembre, puis pendant un bonne partie de l'hiver sa magnifique floraison jaune d'or, ses rameaux étaient littéralement constellés de petites fleurs étoilées de très longue tenue. Le port souple de cet arbuste sarmenteux donnait vraiment l'impression d'une cascade de fleurs. Je me contentais d'ôter les brindilles sèches au début du printemps. Las ! Si on n'intervient pas sérieusement au bout de 7 ou 8 ans, la floraison diminue jusqu'à devenir insignifiante, ce qui fut le cas l'an dernier où je n'ai pour ainsi dire pas eu de fleurs.
Ce jasmin devient très touffu avec le temps, les rameaux très nombreux se touchent, s'entrecroisent, le coeur de l'arbuste manque d'air et de lumière et finit par étouffer. Il faut donc aérer son centre et éclaircir sa ramure. Je m'y suis attelé en mars dernier et en voyant la masse de fleurs que porte mon jasmin depuis quelques semaines, je ne regrette pas le temps passé. Il fleurit autant que dans ses jeunes années et si les gelées annoncées pour le milieu de la semaine ne sont pas trop sévères, il fleurira encore de longues semaines. Il illumine le grand massif qui marque la limite sud du jardin où la plupart des autres plantes, des rosiers surtout, ne sont plus que des squelettes.
Cette taille d'éclaircissage ne demande pas d'effort physique mais elle requiert de la patience, beaucoup de patience. Qu'il est fastidieux de démêler l'écheveau de ses branches sarmenteuses, de supprimer celles qui sont en surnombre et de repérer les plus vieilles, celles dont l'écorce est lignifiée, tout en conservant son port retombant. Heureusement, deux petites heures de travail sont peu de chose pour le jardinier en fin d'hiver, les travaux sont alors plutôt réduits. J'ai quand même eu quelques doutes après avoir achevé cette besogne.
Le jasmin me semblait trop aéré, trop dégarni, y aurait-il malgré tout des fleurs ? C'était sans compter sur les ressources extraordinaires de cet arbuste vigoureux et peu exigeant. Il recommence d'ailleurs à empiéter sur l'espace vital du rosier 'Pink Cloud' situé à côté et j'ai dû jouer du sécateur pour limiter l'envahissement. Les photos prises il y a deux jours montrent à l'envi qu'on ne taille jamais trop. Je suis tellement séduit par la beauté de ce jasmin que je viens d'en installer un autre au pied de l'abri de jardin, j'espère le voir s'y étaler très vite.
Cette taille d'éclaircissage ne demande pas d'effort physique mais elle requiert de la patience, beaucoup de patience. Qu'il est fastidieux de démêler l'écheveau de ses branches sarmenteuses, de supprimer celles qui sont en surnombre et de repérer les plus vieilles, celles dont l'écorce est lignifiée, tout en conservant son port retombant. Heureusement, deux petites heures de travail sont peu de chose pour le jardinier en fin d'hiver, les travaux sont alors plutôt réduits. J'ai quand même eu quelques doutes après avoir achevé cette besogne.
Le jasmin me semblait trop aéré, trop dégarni, y aurait-il malgré tout des fleurs ? C'était sans compter sur les ressources extraordinaires de cet arbuste vigoureux et peu exigeant. Il recommence d'ailleurs à empiéter sur l'espace vital du rosier 'Pink Cloud' situé à côté et j'ai dû jouer du sécateur pour limiter l'envahissement. Les photos prises il y a deux jours montrent à l'envi qu'on ne taille jamais trop. Je suis tellement séduit par la beauté de ce jasmin que je viens d'en installer un autre au pied de l'abri de jardin, j'espère le voir s'y étaler très vite.
© Ma Planète Jardin, 01/2013
Ben voilà, j'ai compris pourquoi le mien est morne et triste! Mais jamais je n'ai osé y toucher. Je ne sais pourquoi je l'ai toujours jugé fragile.
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