Quatre nouveaux rosiers pour 2013

Ayant beaucoup planté de nouveaux rosiers durant l'hiver 2012, je pensais avoir largement assouvi ma passion des roses mais l'arrachage de vieux hybrides de thé qui ne fleurissaient plus guère réalisé il y a peu fut l'occasion de nouveaux projets. Ces vieux rosiers bordaient la terrasse nord, il était donc acquis que d'autres les remplaceraient, je pourrais les admirer aussi bien dehors par beau temps que depuis la fenêtre. Ils seraient modernes ou anciens mais leurs fleurs devraient rappeler les roses d'antan et être parfumées.

J'ai donc opté  pour '100 idées jardin', un rosier de la gamme Generosa des roses Guillot créé en 2007. Cet arbuste d'1m donne des roses jaune d'or aux nombreux pétales (une centaine) disposés en quartiers qui se détachent sur un feuillage vert bronze très sain. Il est très remontant et son parfum puissant exhale des notes fruitées. Placé en bout de massif, il accompagnera des rudbeckias et des heleniums dans les mêmes tons.

Photo: Roses Guillot

A l'autre extrémité du massif c'est le rosier anglais 'The Mayflower' qui a pris place. Créé en 2001 par David Austin, ce rosier d'1,50m aux branches élancées et très ramifiées pourvues d'un abondant feuillage commence à fleurir vers le 15 mai et porte  jusqu'aux gelées des fleurs bien doubles à l'aspect un peu bombé. Leur parfum est fort. Ce rosier est totalement résistant aux maladies des rosiers. Il sera accompagné de geraniums d'Endress, de valérianes et de campanules à fleurs de pêcher.

Photo: Petales de Roses

Dans le deuxième massif, jai installé un autre rosier anglais très célèbre, 'Gertrud Jekyll' (David Austin, 1986). Cet arbuste de 1,20m de haut se distingue par ses grandes fleurs en rosette d'un rose profond au parfum puissant qui  possèdent le charme des roses anciennes. Ses faire-valoir seront des juliennes blanches, des geraniums d'Endress et des valérianes.

 Photo: Pétales de Roses

J'ai succombé aussi à un très beau rosier ancien, que je connais depuis longtemps, 'Mme Isaac Pereire' (Garçon, 1881). Ses rameaux érigés se couvrent en juin puis en septembre de gros boutons globuleux presque rouges qui s'ouvrent en corolles opulentes très doubles d'un rose poupre aux reflets violets. Les pétales à la texture veloutée sont larges sur les bords, ils enserrent les innombrables pétales du centre imbriqués en quartiers réguliers. Leur parfum, comme beaucoup de roses anciennes de ce ton, est somptueux. En situation bien dégagée, il peut devenir un petit grimpant de 2m de haut. Je fonde de grands espoirs sur lui car les Bourbons se plaisent chez moi. Je l'ai installé non loin de 'Salet' et de la spirée 'Anthony Waterer'

Photo: Roses Guillot

Le plus difficile fut non pas d'arracher les vieux rosiers qui ont cédé facilement tant ils étaient épuisés, mais bien de remplacer la terre sur 50 cm de largeur et de profondeur par de la terre prise au potager. Après avoir terminé ces plantations, j'ai procédé à un décompte précis des  variétés de rosiers du jardin et je suis arrivé à 82 (plus 'Alain Souchon' qui dépérit). Je me suis fixé comme limite ultime le nombre de 100, à la fois parce que la place m'est comptée mais aussi parce que beaucoup d'autres plantes réclament mon attention dans mes deux jardins.

J'ai donc encore un peu d'espace pour quelques trésors: 'Mme Ernest Calvat', une mutation rose de 'Mme Isaac Péreire', 'Louise Odier', un Bourbon splendide, des arbustifs comme 'Bloomfield Abundance', 'Sparrieshoop' ou 'Joseph's Coat' et quelques autres encore.

Il me tarde maintenant de voir pousser et surtout fleurir mes nouveaux pensionnaires.

© Ma Planète Jardin, 04/2013