Un début avril hivernal mais fleuri

Après deux très courtes journées vraiment très printanières il y a deux semaines, l'hiver est revenu en force et a pris possession du jardin. Certes, ce n'est pas le grand froid et il ne neige pas mais les températures matinales sont basses et dans la journée, le thermomètre peine à dépasser les 8°, rien qui soit de nature à donner de l'enthousisasme au jardinier. Les bourgeons des grands arbres encore nus ne semblent pas vouloir s'entrouvrir, au potager les signes de croissance ne sont guère observables. Laitues de printemps, pommes de terre et petits pois sortent à peine de terre, les gelées annoncées pour demain matin pourraient bien les mettre à mal.

Pourtant, le printemps est bien là malgré quelques retards significatifs dans les cycles de la végétation. La plupart des floraisons sont dans les temps, sauf peut-être celles des tulipes. Dans mon jardin, elles fleurissent normalement vers la mi-avril. Seules quelques-unes sont épanouies pour le moment, elles sont d'autant plus précieuses pour apporter cette lumière et cette chaleur qui manquent tant.

Même dans le massif exposé au sud, en principe celui qui reçoit le plus de soleil, elles ne sont pas très avancées mais il y a de jolies promesses de fleurs pour les jours (peut-être les semaines) à venir.

La floraison des narcisses est une belle compensation, elle est généreuse et durable en raison des températures fraîches. Je vais surseoir à la division des touffes mais je comblerai les vides en plantant de nouveaux oignons à l'automne. 

Ceux que j'ai installés en octobre dernier, achetés à un prix modique, me donnnent satisfaction.

 Les jacinthes, trop rares à mon goût, occuperont plus de place l'an prochain.

 

Les  fleurs du thlaspi,des giroflées et des muscaris apportent incontestablement une note printanière.

Les deux vedettes du jardin en avril sont au mieux malgré la grisaille. Le cognassier du Japon, que j'avais malencontreusement taillé trop court il y a quelques années, refleurit beaucoup et essentiellement sur le vieux bois (il faudra que je m'en souvienne!). A côté de lui, deux forsythias rabattus très sévérement l'an dernier en mars offrent une vraie marée d'or.

 

Le camelia a bien fleuri mais le gel a roussi des fleurs.

Les floraisons hivernales se prolongent jusqu'à maintenant. Les bruyères sont en fleurs depuis des mois.

 

D'ici peu, le skimmia Rubella sera couvert de petites fleurs blanches au parfum d'oranger
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En contemplant les grosses inflorescences prêtes à s'épanouir de la viorne de Burkwood, on comprend que le meilleur est à venir.

C'est au jardin que l'on peut prendre la mesure du printemps car le ciel, lui, reste désespérément bas et gris.

© Ma Planète Jardin, 04/2013