La floraison de beaucoup de mes rosiers a été quelque peu malmenée par un orage de grêle heureusement très bref et le vent fort et desséchant qui souffle sur le jardin depuis plusieurs jours compromet la remontée. La saison des roses semble terminée alors qu'elle devrait battre son plein. Par bonheur, un des derniers grimpants installés a choisi cette période sans roses ou presque pour se faire remarquer.
Planté en mars 2012, le rosier Super Fairy (Hetzel, 1996) avait végété et peu fleuri, la proximité d'un bosquet de lilas envahissant et une exposition trop ombragée ne lui convenaient guère. L'hiver dernier il a été transplanté en limite est du potager où il reçoit davantage de lumière. Depuis une semaine, il offre une jolie floraison qui résiste bien aux conditions climatiques médiocres qui règnent pour l'instant.
L'arçure des branches charpentières a permis la croissance de rameaux florifères. Ils portent des petites fleurs doubles rose pâle en forme de rosette aux pétales froncés et aux étamines dorées qui sont la réplique de celle du polyantha. Tout comme lui, il possède un feuillage vert foncé et luisant qui est toujours sain et se contente de peu pour être beau. Il a des tiges longues et flexibles comme les rosiers lianes mais il est moins épineux que ces derniers et surtout moins vigoureux puisqu'il ne dépasse pas 4 à 5m de haut.
J'espère le voir s'étoffer et recouvrir très vite la clôture du potager. En attendant ce moment, je profite du spectacle qu'offre derrière lui Toby Tristam, un rosier liane qui fleurit longtemps et The Fairy en version basse. Il croule comme toujours sous les fleurs.
Les rosier Féérie, décidément une bien belle famille !
© Ma Planète Jardin, 06/2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire