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mardi 11 septembre 2018

Mönch, un aster de Frikart florifère et très résistant à la sécheresse


Malgré la très grande et interminable sécheresse qui frappe le jardin, les asters à floraison automnale se portent assez bien. Leurs fleurs commencent éclore et le pied des asters de la Nouvelle-Angleterre a même tendance à moins sécher que les années passées.. En attendant que les variétés d'automne offrent un spectacle coloré c'est un autre aster installé depuis trois ans qui se fait remarquer par sa jolie floraison que les conditions climatiques exécrables du moment ne semblent en rien altérer.


L'aster frikarti Mönch  (ainsi nommé d'après un sommet des Alpes suisses) est une variété hybride obtenue en 1918 par le botaniste suisse Carl Ludwig Frikart à partir d'un croisement entre l'aster amellus, le véritable aster d'été, et l'aster thomsonii. Vigoureux, il forme une touffe compacte et très ramifiée qui chez moi est presque plus large que haute puisqu'il s'étale sur 70cm et ne dépasse pas 50cm de haut. Selon les conditions de culture et la nature du sol, cet aster peut se hausser jusqu'à 90cm voire 1m.



Dans mon jardin, c'est à partir de la mi-août que les premières fleurs bleu lavande commencent à s'épanouir et la floraison atteint son  apogée vers la mi-septembre. La teinte très lumineuse des pétales qui sont longs, fins et très nombreux est particulièrement mise en valeur par le coeur jaune doré des fleurs. L'an dernier, Mönch portait encore quelques fleurs fin octobre mais il ne s'était pas montré aussi généreux durant l'été, il a sans doute besoin de deux deux saisons au moins pour donner tout sa mesure.


Frugal, il pousse bien dans une terre ordinaire même un peu calcaire ou argileuse il faut juste lui éviter les terres trop compactes et humides ou exagérément sèches ainsi que les expositions  brûlantes. J'avais commis l'erreur de le planter dans un massif exposé au soleil de l'après-midi qui est redoutable chez moi et j'ai failli le perdre. La mi-ombre bien qu'elle ait quelques inconvénients lui convient davantage. Il semble s'accommoder sans peine de la terre maigre et filtrante du jardin. Il reçoit en tout et pour tout quelques arrosages par grande sécheresse.



Dans la masse des fleurs à la beauté impeccable, on ne voit guère ses petits défauts. Les tiges, qui manquent à mon goût un peu de rigidité, s 'allongent et se couchent  de manière un peu désordonnée. Certaines s'insinuent dans le pied du rosier Salet planté tout à coté. Ses feuilles oblongues ont certes une belle couleur mais elles sont trop éparses pour bien habiller la plante. Peut-être est ce dû à la terre trop pauvre du jardin ou au manque de lumière




Qu'importe, la couleur des fleurs à elle seule est admirable tout comme la très grande solidité de cet aster. Je l'avais planté en même temps que des asters amellus censés être résistants à la chaleur et à la sécheresse  mais qui ont disparu et de l'aster frikartii  Jungfrau qui a survécu mais peine à s'étoffer. Quand sa floraison s'essoufflera, celle de l'aster ericoide Blue Star, qui lui est associé, prendra le relais.


Asters Blue Star et Mônch

Un vrai champion de la floraison en climat et en terrain difficiles qui ne demande pas d'entretien si n'est la suppression des tiges défleuries et permet de faire le la transition avec les grands asters d'automne.

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© Ma Planète Jardin, 09/2018

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