La saison des asters qui commmence vers le 10 septembre dans mon jardin est à présent terminée. Les massifs deviennent ternes car la végétation des vivaces qui achèvent leur cycle commence à se déssecher. Pourtant, avant que les chrysanthèmes n'entrent en scène un magnifique aster qui fleurit quand tous les autres sont fanés se fait réellement remarquer.
Indifférent à l'extrême sécheresse qui sévit dans ma région depuis la mi-juillet il est insolent de vigueur de de bonne santé. Il offre depuis 15 jours une floraison très abondante bien qu'il n'ait été planté qu'en avril dernier.
Henri Picot, ainsi nommé en hommage à un botaniste passionné d'arbres et d'asters qui l'a sélectionné, est un grand aster hybride (sans doute d'aster novi-belgii et d'aster ericoide) qui dans mon jardin atteint 1,40m de haut et 50cm d'envegure. Ses grandes tiges rigides assez peu ramifiées se tiennent bien droites sans tuteur et leur feuillage vert foncé reste impeccable par tous les temps
A partir de la première semaine d'octobre de grandes fleurs (4cm) simples bleu mauve clair à coeur jaure brillant commencent à s'épanouir.. Elles fiinissent par recouvrir les rameaux ce qui donne l'impression d'un buisson fleuri.
Leur taille et bien sûr aussi leur beauté attirent le regard, et je n'en finis pas de m'étonner de leur bonne tenue. Les vents tempétueux de jeudi dernier n'ont eu aucun effet sur elles. Il n'y a pas non plus la moindre trace d'oïdium qui commece à toucher l'aster eriicoide Yvonne situé à coté de lui dont la floraison a été somptueuse.
Cet aster vigoureux sait s'imposer face à la concurrence des autres végétaux, je l'ai pour ma part installé contre le rosier Kölner Flora qui empiète un peu sur son espace.
Un hybride superbe mais peu connu qui mérite vaiment sa place dans nos jardins.
Ma Planète Jardin, 10/2021. Tous droits réservés.
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