Ce rosier grimpant moderne peu épineux ( Lammerts, 1956) qui peut être conduit en grand arbuste, comme c'est le cas dans mon jardin, a tout pour plaire. Il fut le premier rosier avec City of york que j'ai planté il y a une dizaine d'années. Sa floraison abondante est très remontante jusqu'en automne, elle marque une pause en été en cas de forte chaleur.
Rosier Golden Showers 06/2010
Ses fleurs jaunes mi-doubles qui virent au crème en se fanant ont un aspect très naturel proche de certaines roses anciennes et bien éloigné des formes turbinées propres à beaucoup d'hybrides modernes. Elles se détachent sur un feuillage vert foncé brillant. Ce rosier a donc a toute sa place dans mon jardin aux côtés de variétés anciennes avec lesquelles il tranche par son coloris rare chez ces derniers. Robuste et assez vigoureux, il est capable de s'imposer face au chèvrefeuille du Japon et au jasmin officinal, pourtant envahissants, avec lesquels il voisine dans mon jardin
Son parfum est certes léger, mais sa couleur est vraiment très lumineuse. Si on choisit de le conduire en grand arbuste, la taille est assez légère, elle consiste à raccourcir toutes les pousses d'un tiers et à supprimer le bois mort. Il se plaît au soleil mais peut aussi être cultivé au nord contre un mur, ce qui convient à très peu de rosiers. Il est rustique et se contente d'un sol ordinaire sans trop de calcaire.
Il arrive qu'il soit atteint par le marsonia les années chaudes et humides, mais des pulvérisations de bouillie bordelaise faiblement dosée après la première floraison en juin freinent l'apparition de cette maladie. Comme beaucoup de rosiers, il résiste bien à la sécheresse.
© Ma Planète Jardin
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