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mardi 6 septembre 2011

Camaïeu de rose


Les rosiers de mon jardin marquent en ce moment une pause et sont pour la plupart sans fleurs. Leur nature résistante se vérifie pleinement depuis quelques jours, ils se comportent plutôt bien face au vent presque tempétueux et très desséchant qui met à rude épreuve vivaces et annuelles. Le manque d'eau recommence à se faire sentir après un été bien arrosé.

Certains rosiers m'ont déçu, comme Reine Lucia qui a offert une splendide floraison printanière et qui remonte assez peu pour le moment. Même constat pour Sourire d'Orchidée, qui a fleuri généreusement deux fois puis a perdu beaucoup de feuilles, victime du marsonia alors qu'il est décrit comme résistant.

Heureusement, ces petites déceptions sont largement compensées par trois spécimens vraiment très prodigues. Ils sont plantés côte à côte et leur floraison simultanée, même si elle se termine pour l'un d'eux qui donnera sous peu une nouvelle vague de roses, constitue un joli ensemble.



Heritage, de David Austin, est le seul rosier anglais qui se plaise vraiment chez moi. Il fleurit depuis le mois de mai. Les quelques feuilles malades en début d'été ont été vite enlevées et il se porte bien depuis. Ses fleurs rose tendre en coupe sont très doubles et bien parfumées. Elles penchent un peu, ce qui avec le port naturellement souple des branches donne à l'arbuste un aspect romantique.



Le rosier moderne Line Renaud, encore fleuri, tranche joliment par la couleur de ses fleurs rose indien. Un rosier parfait à tout point de vue, il est juste un peu trop vigoureux.



Tout près de là, l'hybride remontant Mrs John Laing complète le tableau. Le rose de ses fleurs se situe entre celui de Heritage et celui de Line Renaud. Il est parfois sujet à la rouille mais si les feuilles contaminées sont ôtées suffisamment tôt, la maladie disparaît. Le parfum, assez fort, est typique des roses anciennes. J'espère profiter d'une quatrième floraison, ce qui serait plus qu'honorable pour un rosier décrit comme moyennement remontant.



Je pourrais aussi ajouter The Fairy qui prospère dans le même massif. Chaque floraison, (celle du moment est finissante) et elles furent nombreuses depuis juin, durent plusieurs semaines. Il faut jute le nettoyer régulièrement car les pétales sèchent sans tomber et ce n'est pas du plus bel effet.



Ou Salet qui prépare une remontée et Felicia, certes moins fleuri qu'au printemps mais qui ne fut jamais sans fleurs. Il ne semble pas souffrir de la présence envahissante du miscanthus. Il est assez sensible au marsonia, là encore le ramassage des feuilles malades freine le développement de la maladie.



Ce petit état des lieux est bien sûr un prétexte pour flâner au jardin mais me permet aussi de voir quels rosiers devront faire l'objet de soins particuliers dès cet automne pour qu'ils puissent donner toute leur mesure l'année prochaine. Observer et comparer pour guérir, ce principe m'est souvent d'une grande utilité au jardin.

© Ma Planète Jardin, 09/2011

1 commentaire:

  1. Bonjour JPA...Une petite déception avec les rosiers anglais n'est pas très grave quand on voit les belles floraisons de vos rosiers au printemps. Héritage est un rosier que j'aime beaucoup , sa couleur est très douce et s'accorde assez facilement. Vous reussissez très bien les bourbons. Chez moi ils sont encore jeunes. Je n'ai fait aucun décor autour pour ne pas géner les racines à s'implanter. Paul Neyro, certes, le plus sensible aux maladies est un peu dépouillé.Vous dites qu'à nouveau la pluie se fait rare dans votre région.C'est dommage , les rosiers refleuriraient davantage si dame nature était plus généreuse. Mais pour vous rassurer, je trouve que les photos de vos rosiers en fleurs sont très séduisantes.
    Belle journée jocelyne

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