Lorsque arrive la mi-août, on peut commencer à faire un premier bilan de la saison au jardin, comparer l'aspect général des massifs et l'état des floraisons avec ce qu'ils étaient l'an passé. La situation climatique est certes très différente cette année, il n'y a pas eu de pluie depuis le 13 juillet (un mois déficitaire sur le plan de la pluviométrie), le vent souffle en permanence et les températures sont souvent très élevées. Les dégâts occasionnés par la sécheresse sont plus que visibles: pelouse complètement grillée, arbustes qui penchent la tête à cause du manque d'eau, rosiers qui se défeuillent (j'y consacrerai un post sous peu).
Heureusement, la plupart des plantes du jardin se montrent résistantes. Plantées à bonne exposition, c'est-à-dire à l'abri du soleil brûlant de l'après-midi, vivaces, annuelles ou arbustes fleurissent comme si de rien n'était, quelques arrosages réguliers mais légers (ma terre est un puits sans fond où l'eau disparaît en un éclair) soutiennent les floraisons. Certains me réservent quelques bonnes surprises.
La spirée Anthony Waterer offre une deuxième floraison et le vitex, amateur de chaleur, est déjà bien épanoui.
Mon jeune lagertroemia refusait de fleurir, les boutons floraux avortaient et les feuilles étaient déformées (par l'oïdium?). Un traitement à la bouillie bordelaise lui permet enfin d'afficher sa couleur. L'an prochain, je traiterai au cours du printemps.
Deux rosiers non remontants que je taille sévèrement fin juin refleurissent un peu, il s'agit de deux hybrides de wichuraiana, City of York et Chaplin's Pink Climber.
Le rosier mousseux Salet fleurit presque continuellement, ce qui est rare pour un rosier ancien.
Une vue d'ensemble du trio qu'il forme avec la spirée Anthony Waterer et l'hortensia paniculé.
D'autres rosiers font de leur mieux pour paraître attrayants.
La Giralda
Westerland
The Fairy
Sally Holmes installé l'hiver dernier.
Pink Prosperity
Alister Stella Grey, un Noisette planté il y a trois ans remonte bien pour la première fois. Son parfum est très agréable. Il accompagne le chèvrefeuille qui refleurit lui aussi. En arrière-plan (de l'autre côté de la route) on devine l'état de sécheresse à la couleur brune (très déprimante) de la prairie qui fut si belle au printemps.
Au bout de ce massif se trouve la bignone .
D'année en année l'hortensia paniculé prend davantage d'ampleur. Ses fleurs sont vraiment très grosses cet été.
C'est aussi la période où les rudbeckias vivaces, moyens ou géants comme le rudbeckia nitida, illuminent les massifs.
Un bilan somme toute pas si négatif au jardin d'ornement.
Ton jardin est en grande forme!
RépondreSupprimerRoses, vivaces, hydrangeas..
Salet est un magnifique rosier et ce sont tes photos qui m'ont fait le choisir.. Le mien n'a que quelques mois et je vois déjà son potentiel. Encore une fois, tu me tente avec pink prosperity: vais je résister longtemps????
Bises
On découvre le rosier mousseux Salet qui semble infiniment sympathique et résistant à l'oïdium et aux tâches noires car en ce moment certains rosiers ne sont pas à la fête.
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