Dans mon jardin, la grande période des roses commence le plus souvent à la mi-mai et se poursuit tout le mois de juin quand les conditions sont réunies. Un hiver froid qui met les rosiers au repos, un printemps arrosé et de la chaleur favorisent une floraison exceptionnelle. Ce fut le cas en 2012 où les massifs débordaient de roses fin mai.
Cette année, les rosiers qui n'ont connu qu'un très court repos végétatif portaient des boutons fin mars et de fait certains ont commencé à fleurir sporadiquement dès la mi-avril. Les roses continuent à éclore mais le temps plutôt frais et le manque de pluie ralentissent le processus. La grande vague de roses est encore à venir mais beaucoup d'arbustes et quelques grimpants offrent déjà un spectacle réjouissant et on retrouve avec bonheur leur parfum suave qui était presque oublié. La vigueur de certains rosiers, pourtant rabattus d'un bon tiers, me surprend.
Le plus fleuri de tous (après Pénélope que je présenterai sous peu) est le grimpant Lamarque, son port très souple est élégant et ses grosses roses doubles ivoire diffusent un merveilleux parfum. Il n'aime pas du tout les grands froids mais renaît quand la douceur revient.
Pink Cloud et Etoile de Hollande entament leur floraison. Leu couleur est séduisante et leur parfum puissant.
Planté très tard en mars 2013, Mme Isaac Péreire m'étonne par sa jolie floraison. Les bourbons se plaisent chez moi, il faudra en adopter d'autres.
Egalement planté au printemps 2013, The Mayflower, que j'ai cru perdre, repart et fleurit pour mon plus grand bonheur.
Aloha, qui est très parfumé, fait aussi parti des derniers rosiers installés. Lui se porte très bien.
Plaisanterie est très charmant mais j'ai d'autres projets pour ce coin du massif des quatre saisons.
Pink Prosperity est couvert de boutons, Roseraie de L'Haÿ, Felicia et Buff Beauty ne donnent encore que quelques roses mais ils ont pris des dimensions imposantes. A leurs côtés les vivaces peinent à se développer. Seule la gracile julienne arrive à se faufiler entre eux.
Yolande d'Aragon n'est belle que quand je me décide à tailler ses rameaux de moitié. Elle est plus trapue mais ses roses très doubles sont alors vraiment opulentes. Je vais faire en sorte qu'elle remonte bien, ce qui chez moi reste rare.
Les roses jaunes, que j'affectionne, sont au rendez-vous, notamment Golden Shower, le premier rosier que j'ai planté il y a près de 15 ans.
Comme le font certains Noisette grimpants, Bouquet d'or se dégarnissait de la base. Après une taille sévère, il a retrouvé une silhouette juvénile.
Reine Lucia aux boutons lavés de rouge est superbe.
Dans le massif situé près de l'entrée du jardin, seul Westerland est fleuri. Il sera rejoint bientôt par Sourire d'orchidée .
Près de la terrasse sud, Pierre de Ronsard se fait déjà remarquer.
Encore un peu de patience et ce sera le festival de roses que nous attendons tous.
© Ma Planète Jardin; 05/2014
Comme c'est beau déjà!
RépondreSupprimerComme vous, je decouvre mme isaac pereire, plantée cet automne!
Aloha m'a l'air superbe aussi!
Plaisanterie est un rosier que je tenterais bien mais sa rusticité est moyenne!