C'est en novembre lorsque le jardin se dépouille et que beaucoup de plantes entrent en sommeil que les arbustes persistants deviennent particulièrement intéressants, leur présence devient vraiment remarquable et grâce à eux le décor reste assuré. La germandrée arbustive, Teucrium fruticans de son nom botanique, contribue comme tous les persistants à rendre le jardin encore attrayant pendant la mauvaise saison. Il y a quelques années, j'ai planté dans mon jardin exotique cet arbrisseau originaire du Bassin méditerranéen.
Son principal atout est son beau feuillage persistant constitué de petites feuilles ovales très fines d'un bleu gris-bleu sur le dessus et blanchâtres sur le dessous. La germandrée se caractérise par un port étalé mais si elle se plaît, elle prend une allure un peu dégingandée au fil du temps. Je préfère les formes libres, donc je ne taille que les branches mal placées mais les amateurs de topiaires peuvent la tailler (régulièrement pour qu'elle s'étoffe rapidement) en boule à la manière des buis ce qu'elle supporte très bien. Elle peut aussi être employée comme haie basse.
En juin-juillet, elle se couvre de petites grappes de fleurs mauves, parfois la floraison se prolonge assez tard, tout l'hiver en région chaude et en l'absence de taille, la mienne porte encore quelques fleurs. La seule chose que je n'apprécie guère, c'est la texture laineuse des feuilles et des branches. Sa croissance est moyenne, elle atteint au maximum 2 m de haut sur autant de large.
En juin-juillet, elle se couvre de petites grappes de fleurs mauves, parfois la floraison se prolonge assez tard, tout l'hiver en région chaude et en l'absence de taille, la mienne porte encore quelques fleurs. La seule chose que je n'apprécie guère, c'est la texture laineuse des feuilles et des branches. Sa croissance est moyenne, elle atteint au maximum 2 m de haut sur autant de large.
Teucrium Fruticans, 11/2010Facile à vivre, elle est peu exigeante mais elle a tout de même une prédilection pour les sols bien drainés, secs, tolère le calcaire, la chaleur, est indifférente à la pollution et reste indemne de maladies. Son seul point faible est en fait sa rusticité moyenne. Théoriquement, elle ne résiste pas à des températures inférieures à -12°. Pendant des années, celle qui est dans mon jardin exotique a prospéré jusqu'à devenir très belle, grâce notamment à des hivers très doux.
L'an dernier, elle a dépéri brutalement à cause des fortes gelées (-12°, précisément, ce qui est très inhabituel) et de la neige. En mars, elle a redémarré de la base, à la manière des vivaces et si l'hiver est clément, elle sera superbe au printemps prochain.
L'an dernier, elle a dépéri brutalement à cause des fortes gelées (-12°, précisément, ce qui est très inhabituel) et de la neige. En mars, elle a redémarré de la base, à la manière des vivaces et si l'hiver est clément, elle sera superbe au printemps prochain.
Preuve, s'il en fallait, que la rusticité des plantes frileuses reste difficile à établir et dépend beaucoup des conditions locales.
Je l'ai associée à d'autres plantes méditerranéennes comme le ballota, l'helichrysum italicum, les lavandes et le phlomis dont les feuillages ont aussi des nuances de gris et de vert que j'aime tant.
© Ma Planète Jardin
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