Dans la nature, les différentes espèces poussent ensemble et l'on en trouve souvent un grand nombre sur un espace restreint que ce soit dans nos forêts, en montagne ou dans les zones de prairies située en plaine. Cette diversité est un trésor végétal nécessaire à la vie animale et humaine, pour ma part j'éprouve toujours un sentiment de bien-être à contempler ces richesses et je n'aime rien tant que retrouver cette variété et un peu du foisonnement de la nature dans mon jardin -toutes proportions gardées évidemment.
Chaque jardinier a bien sûr ses associations végétales favorites. Un des principaux massifs du jardin est un peu un massif des quatre saisons. Toute l'année, vivaces, annuelles, bisannuelles, bulbeuses et rosiers s'y côtoient ou s'y succèdent. Au coeur de l'été, les hellébores et les bruyères sont noyées dans la masse des fleurs mais leur feuillage bien vert et déjà porteur de boutons pour les bruyères reste décoratif.
J'apprécie beaucoup les gauras pour leur légèreté, ils se marient très bien aux rosiers (notamment The Fairy, Pink Propserity et Boule de Neige) et aux verveines de Buenos-Aires. Ils accompagnent aussi les arbustes comme la spirée et l'hydrangea paniculata et les bulbeuses estivales comme la commeline. Je pourrai y ajouter des galtonias, des nérines et un autre lys des mer.
L'association du rudbeckia fulgida, d'un helenium de petite taille et du géranium Rozanne est certes le fruit du hasard mais elle est intéressante.
Aneth, zinnias nains et cosmos sulphureus habillent la base un peu dégarnie du rosier Diamond Jubilee qui passe son dernier été dans ce massif. A l'automne, il sera transféré au potager qui manque de roses. Ces annuelles toutes simples s'allient aussi très bien au rosier The Fairy qui n'a rien de sophistiqué mais qui est tout de même précieux. Le nepeta et le delphinium (qui refusait de fleurir jusque là dans ma terre pauvre et sèche) sont de bon compagnons pour les rosiers anglais.
L'ensemble du massif est bordé d'alchémille qui reste belle jusqu'en novembre. Son beau feuillage velouté empêche les mauvaises herbes de pousser.
Quelques belles de nuit, extrêmement résistantes et parfumées, ainsi que le lantana sont appréciables pour leur floraison massive et durable.
J'ai un faible pour l'association des sedums et des asters, surtout quand ils sont encore verts (ou presque!).
Ou celle du rudbeckia et du solidage que je trouve vraiment naturelle. Les véroniques en épis, comme on le voit, sont fanées. Quelques asters frikartii ou des kalimeris apporteraient du contraste dans cet autre massif qui sera remanié à l'automne.
Le mois d'août est une période bénie pour le jardinier, les taches sont réduites au minium, les floraisons sont à leur apogée et il a tout loisir d'élaborer de nouveaux projets et se lancer de nouveaux défis.
© Ma Planète Jardin, 08/2011
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