Les températures quasi estivales que nous avons connues jusqu'à ces derniers jours ont permis à la végétation qui avait subi un arrêt brutal pendant la vague de froid du mois dernier de redémarrer et même de prendre de l'avance sur le calendrier. Certaines floraisons printanières sont déjà terminées comme celle des narcisses par exemple, quelques arbustes s'épanouissent plus tôt que d'habitude, d'autres fleurissent dans les temps comme les tulipes.
Ce printemps serait presque normal si une sécheresse très importante ne sévissait pas. Elle n'a pas d'impact sur mes massifs de printemps qui sont aussi foisonnants que d'habitude mais au potager et dans les massifs de vivaces c'est autre chose. Les plantes ont du mal à reprendre leur croissance. Nous n'avons eu que 60 mm de pluie depuis janvier, c'est peu, trop peu pour une région au climat tempéré comme la mienne.
Pour l'heure, je profite des floraisons qu'offre ce mois d'avril. Les tulipes, botaniques ou Triomphe, que j'aime énormément sont fidèles au rendez-vous. Elles accompagnent les dernières hellébores, les lunaires, fleur emblématique des jardins d'antan et les myosotis au charme discret.
Le massif vu dans dans son ensemble. En mai, ce seront les rosiers et les juliennes des dames qui l'animeront.
L'ipheion n'a jamais autant fleuri que cette année.
Les arbustes aussi se font remarquer, notamment le camélia qui a trouvé le moyen de refleurir, je n'y croyais pas après ce qu'il a supporté cet hiver.
Le groseiller à fleurs qui chez moi refuse de prendre du volume m'offre tout de même de jolies grappes roses.
Je laisse une chance au mahonia commun, même s'il a une allure dégingandée et se ressème à tout va, une vraie peste végétale. Ses fleurs jaunes valent quand même le coup d'oeil.
Avec la chaleur, l'amélanchier sera vite fané. Un spectacle de courte durée.
Je profiterai en revanche longtemps de cette merveille qu'est la spirée arguta, sans doute le plus bel arbuste de printemps.
La viorne de Burkwood se montre très florifère ce printemps.
Le cerisier se détache bien sur le ciel bleu.
Dans mon jardin exotique, l'osmanthe de Burkwood termine sa floraison.
Toutes ces scènes de printemps sont vraiment réconfortantes, elles me font oublier les semi-échecs du moment, entre autres la floraison très maigre des cognassiers du Japon pour une raison qui m'échappe.
© Ma Planète Jardin, 04/2012
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un tour de jardin qui ressemble à celui que je peux faire dans le mien!
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