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samedi 17 mars 2012

La taille du jasmin officinal et de la bignone


Après avoir taillé les rosiers et les arbustes à floraison estivale, je me suis attaqué aux plantes grimpantes du jardin. A la vérité, c'est à peu près le seul entretien qu'elles requièrent. Cette opération a pour objectif de limiter leur exubérance et de favoriser la croissance de nouvelles pousses florifères. L'été venu, je profite de leur floraison de longue durée qui dans le cas du jasmin exhale un délicieux parfum.

La taille de la bignone est assez simple. Je commence par supprimer les branches mortes, abîmées ou trop frêles. Ensuite, je raccourcis tous les rameaux secondaires qui partent du tronc à deux ou trois yeux, soit à 15 cm de leur empattement sur les branches principales. Ce travail ne demande que quelques minutes.




Pour le jasmin officinal, que j'ai un peu laissé à lui-même pendant des années, c'est une autre histoire. Cet arbuste est très touffu, ses branches enchevêtrées les unes dans les autres. Le coeur manque d'air et de lumière et il fleurit surtout aux extrémités. Le mien, qui apprécie la chaleur, de l'été pousse vigoureusement et déborde de la clôture sur laquelle il s'appuie, il empiète sur l'espace vital du rosier Eric Tabarly. Je l'ai rabattu d'un bon tiers, ensuite j'ai éclairci le centre en supprimant les branches qui se croisaient, de préférence les plus âgées. J'ai ôté les brindilles sèches, nombreuses en raison du froid. Il semble un peu dépouillé mais retrouvera une belle ampleur d'ici l'été.



J'en ai profité pour tailler aussi les deux chèvrefeuilles grimpants. La taille fut vraiment très sévère. Le gel intense à grillé de nombreuses branches, d'autres ont été déformées par le poids de la neige, il m'a fallu tailler dans le vif pour rééquilibrer leur silhouette. Le principe de base à suivre est simple: Epargner autant que faire se peut les branches charpentières et toujours couper au-dessus d'un bourgeon.



Quant à ma glycine toute jeune encore, elles s'est montrée particulièrement peu volubile l'an passé, je n'ai donc pas eu à rabattre les rameaux secondaires ou si peu. Sa floraison la plus belle eut lieu il y a deux ans.



Je n'ai plus qu'à attendre la belle saison, moment privilégié où ces belles grimpantes donnent beaucoup d'éclat au jardin.

© Ma Planète Jardin, 03/2012

2 commentaires:

  1. pffou il faut que je m'attaque aux bignones moi aussi... j'en ai 4 ! Dont une qui me sert de sorte de pergola au dessus de mon portillon ! Ce n'est pas long ni difficile mais bon ça demande un peu d'attention ! Et après l'horreur... la taille du chèvrefeuille... c'est celle que je déteste le plus ! les branches s'enchevêtrent se nouent... il n'y a ni queue ni tête... L'ancienne propriétaire ne l'avait jamais taillé alors la première fois que je m'y suis attelée j'ai mis trois jours !
    Ce sera pour la semaine prochaine car ce weekend chez moi la pluie est prévue :)
    Bonne journée
    Lydie

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  2. Quelle bonne idée cet article ! je me posais justement des questions sur la taille des bignones... Merci ! j'ai commencé la taille des rosiers, un mort par les mulots, j'ai retrouvé un grand nid et les racines avaient été toutes mangées.. un ou 2 rosiers semblent mal en point et je ne suis pas sure qu'ils repartiront, ils étaient déjà montés en sève lors du coup de froid... les autres sont souvent à tailler court.. j'attends pour les grimpants...

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